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Comment les travailleurs étrangers peuvent-ils obtenir un visa de travail en Israël?

Joshua Pex
Joshua Pex

Notre cabinet d’avocats est spécialisé dans l’immigration en Israël, les visas, l’immigration en Israël selon la loi du retour, l’obtention de visas de travail en Israël pour les travailleurs professionnels et la représentation devant le ministère de l’Intérieur et l’Autorité israélienne de l’immigration. Les ressortissants étrangers nous posent souvent la question « Comment obtenir un visa de travail en Israël » ?

Dans cet article, l’avocat Joshua Pex expliquera les lois et la procédure d’obtention un visa de travailleur étranger. Nous répondrons aussi à la question : une personne, n’ayant pas droit à l’immigration en vertu de la loi du retour et n’ayant pas de qualifications particulières, peut-elle travailler en Israël ?

Un visa de travail en Israël est destiné à l’employeur et non à l’employé

D’emblée, il est important de souligner qu’en Israël, un citoyen de pays étranger ne peut recevoir un visa de travail comme permis d’entrer dans le pays et ensuite chercher un employeur. C’est l’inverse : un chef d’entreprise en Israël demande au ministère de l’Intérieur de faire venir un travailleur étranger en Israël. L’employeur devra prouver qu’il a besoin d’un travailleur étranger car il est difficile de trouver un Israélien pour remplir le poste. Après avoir reçu un accord de principe, il devra prouver que le travailleur étranger possède l’expertise spécifique requise pour le poste.

Visa de travailIl se peut que les demandeurs confondent, car les immigrants, les membres de la famille et certains demandeurs d’asile ont le droit de rechercher un employeur en Israël. Ils n’entrent pas tous en Israël en tant que travailleurs étrangers, mais sous un statut de résident temporaire ou similaire à résident temporaire.

Catégories de travailleurs étrangers en Israël

Il existe plusieurs catégories de ressortissants étrangers qui travaillent en Israël et qui arrivent par différents itinéraires.

Premièrement, les travailleurs étrangers dans des domaines de travail dits « durs » où il y a une pénurie constante de travailleurs israéliens. L’Etat d’Israël « importe » de nombreux travailleurs dans les domaines de l’agriculture, des auxiliaires de vie et de la construction en Israël, en coopération avec des pays étrangers et le courtage d’entreprises de ressources humaines, comme détaillé ci-dessous.

Deuxièmement, les travailleurs étrangers professionnels, qui sont embauchés par des employeurs spécifiques, généralement dans le domaine de la haute technologie, de l’industrie ou de la technologie. Ces travailleurs sont tenus de répondre à des exigences de paiement élevées, et l’employeur doit prouver avant de les faire venir qu’il est difficile de trouver des travailleurs locaux en Israël, capables d’accomplir ce travail.

Troisièmement, les entreprises internationales envoient des professionnels étrangers en Israël dans le but d’y ouvrir une succursale ou d’étendre leurs activités commerciales.

Quatrièmement, en Israël, comme chacun le sait, des demandeurs d’asile ou des « « infiltrés » parfois appelés à tort « travailleurs étrangers » sont en Israël. Malgré leur nombre relativement restreint, ils reçoivent une grande attention du public. Il est important de souligner que les demandeurs d’asile en Israël ne reçoivent pas de visas de travail. Cependant, conformément à la décision de la Cour, certains sont autorisés à travailler en Israël, sans permis de travail, tant que leur demande est à l’étude auprès des Autorités de l’immigration israéliennes.

Cinquièmement, les ressortissants étrangers qui choisissent de travailler illégalement en Israël. Ils entrent généralement dans le pays avec un visa de touriste de l’ancienne Union soviétique, ou viennent en Israël en tant que pèlerins dans des groupes de touristes de pays africains ou sud-américains, et restent en Israël pour travailler. Ces ressortissants étrangers risquent d’être expulsés d’Israël et les employeurs israéliens risquent des amendes élevées pour l’emploi illégal d’étrangers sans visa de travail.

Comment obtenir un visa de travailleur professionnel étranger?

Comme indiqué, vous devez trouver un employeur en Israël qui a besoin de vous, en tant que travailleur qualifié. Le même employeur doit contacter le ministère de l’Intérieur et prouver (généralement avec l’aide d’un avocat) que :

  1. son entreprise a besoin d’un employé avec des connaissances/une qualification/des compétences difficiles à trouver en Israël.
  2. que le fait de faire venir ce travailleur qualifié contribuera à la croissance de son entreprise, à l’emploi de travailleurs israéliens supplémentaires et au développement de l’économie du pays.

Le coût d’une demande de permis pour un travailleur qualifié étranger est d’environ 1200 shekels. Si le ministère de l’Intérieur a accepté de délivrer le visa, l’employeur doit payer des frais d’environ 10 000 shekels. En outre, un travailleur qualifié doit recevoir un salaire au moins deux fois plus élevé que le salaire moyen sur le marché israélien.

Un visa d’employé spécialisé est-il limité aux employés de la haute technologie/diplômés universitaires?

Pas nécessairement. Certes, la plupart des employés spécialisés viennent en Israël pour travailler dans des entreprises de haute technologie, afin de promouvoir tel ou tel projet. Il y en a d’autres qui viennent en Israël pour occuper un poste de direction ou représenter des entreprises étrangères internationales.

Mais toute personne possédant une qualification particulière difficile à trouver dans le pays et qui trouve une entreprise prête à investir de l’argent et des efforts, peut obtenir ce visa. Des chefs de restaurants ethniques, des dresseurs d’animaux et des coachs sportifs entrent aussi dans la catégorie des employés qualifiés. Même les petites entreprises peuvent obtenir l’autorisation de solliciter un travailleur étranger pour une période longue ou courte.

D’un autre côté, Israël ne souffre pas (pour le moins qu’on puisse dire) d’une pénurie d’avocats, de professeurs de russe et de journalistes. Même un diplôme de l’université la plus prestigieuse et une excellente expérience de travail, seront inutiles à l’obtention d’un visa de travail si Israël n’a pas besoin d’employé dans un domaine particulier.

Un ami/parent, chef d’entreprise en Israël, peut-il donc m’obtenir un visa d’employé qualifié?

Il n’y a aucun obstacle fondamental pour un chef d’entreprise en Israël à faire venir un parent ou un ami pour travailler dans son entreprise. Mais dans ce cas également, il devra prouver que le travailleur étranger possède des connaissances ou des compétences spécifiques qu’il ne peut trouver chez les travailleurs israéliens.

Qu’en est-il des ressortissants étrangers n’ayant aucune compétence particulière?

Une personne n’ayant aucune chance de recevoir une offre d’emploi d’une entreprise israélienne ne peut-elle pas travailler en Israël d’une autre manière ? L’État d’Israël fournit également un grand nombre de visas de travail aux étrangers non qualifiés dans le domaine de l’agriculture, de la construction et des auxiliaires de vie.

Ces travailleurs étrangers sont recrutés par des entreprises israéliennes spécialisées uniquement dans le domaine. Les travailleurs agricoles viennent principalement de pays asiatiques, et les travailleurs infirmiers sont pour la plupart des résidents des Philippines/de l’ex-Union soviétique. Ces travailleurs ne doivent pas nécessairement être qualifiés, mais ils doivent prouver que leur casier judiciaire est vierge, qu’ils n’ont pas été interdits d’entrer en Israël et qu’ils n’ont jamais demandé asile en Israël.

Notre cabinet ne peut pas recommander d’entreprises qui recrutent des employés étrangers, mais nous ressentons le besoin d’avertir les employés potentiels. Un employeur est censé recruter des travailleurs étrangers car il a besoin de leurs compétences et est prêt à payer pour cela. Si l’employeur, ou tout « agent » en cours de route, exige que l’employé paie le droit de travailler en Israël, ceci est complètement illégal, et par conséquent, toute la procédure d’obtention d’un visa est susceptible d’être pour le moins, problématique.

Je dois donc demander l’asile en Israël et travailler jusqu’à ce que je sois expulsé?

C’est ce que craignent de nombreux candidats qui ne peuvent pas obtenir une offre d’emploi en Israël, et ne peuvent pas trouver un emploi par le biais de l’agence de ressources humaines dans leur pays d’origine. Ici, il est important d’évoquer quelques questions pratiques mais aussi, morales.

En pratique – vous recevrez un refus rapide et il vous sera interdit de revenir en Israël

En raison du nombre de personnes qui se font passer pour des « demandeurs d’asile » mais viennent en Israël pour des raisons purement économiques, dans le but de travailler, l’État d’Israël a modifié sa politique de traitement des demandeurs d’asile. Aujourd’hui, les demandeurs d’asile de Géorgie et d’Ukraine sont souvent refusés systématiquement.

Après s’être vu refuser le statut de demandeur d’asile et l’expulsion d’Israël (ou avoir quitté le pays pour quelque raison que ce soit, même si la demande n’a pas été rejetée), le demandeur et sa famille immédiate ne pourront pas revenir en Israël, ni en tant que touristes, ni sous aucune autre forme. Pendant la période de travail en Israël, la famille du demandeur d’asile ne sera pas autorisée à entrer en Israël et il perdra son statut et ne pourra pas revenir en Israël s’il part à l’étranger.

Même les conjoints d’Israéliens ayant découvert leurs racines donnant droit à l’immigration en Israël, ainsi que ceux qui ont le droit légal d’entrer en Israël, auront du mal à exercer ce droit après avoir demandé l’asile et quitté le pays.

Demander l’asile pour des raisons économiques – d’un point de vue moral

Le nombre de faux demandeurs d’asile sape la confiance des agents de contrôle aux frontières et celle du ministère de l’Intérieur dans les citoyens du pays d’origine des demandeurs d’asile. Cela nuit aux relations entre les pays, en raison du nombre de refus d’entrée de touristes innocents qui ne souhaitent pas demander l’asile ou travailler illégalement en Israël. Ce refus porte également préjudice aux demandeurs d’asile qui sont réellement persécutés dans leur pays en raison de leur identité politique, de leur perception religieuse, de leur orientation sexuelle ou de leur appartenance ethnique.

Il convient ici de citer le Dalaï Lama. D’une part, en effet, chaque État a le devoir moral de fournir un refuge et un lieu de résidence aux persécutés pour leur foi et leur action. Mais d’autre part, ils doivent aspirer à un retour dans le pays d’origine et à une contribution à l’amélioration de la situation dans leur patrie.

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Si un employeur en Israël souhaite délivrer un visa de travailleur qualifié pour un citoyen étranger, notre équipe d’avocats est à votre service. Appelez le numéro ci-dessous pour prendre rendez-vous avec un avocat spécialisé dans l’immigration à Jérusalem ou à Tel Aviv.


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